Les tarifs complémentaire santé

La santé coûte cher, sauf quand on bénéficie de contrat collectif, où l’employeur partage les frais, en assumant par exemple la moitié du tarif de la couverture santé. Combien coûte réellement une complémentaire santé ?

Les tarifs complémentaire santéFaire la différence entre mutuelle santé et complémentaire santé

D’abord, une mutuelle santé ne peut pas être définie comme une complémentaire santé. Mais comme une société d’assurance, une mutuelle d’assurance ou un institut de prévoyance, une mutuelle est une forme juridique. Et ce sont tous ces acteurs cités précédemment qui proposent des solutions d’assurance aux particuliers et qui réglementent les pratiques. Donc, parlons plutôt de complémentaire santé au lieu de mutuelle, lorsqu’il s’agit de la couverture santé qui s’ajoute à la prise en charge de l’Assurance Maladie, lorsque cette dernière ne peut assumer la totalité des dépenses de santé du particulier.

Le coût moyen annuel d’une complémentaire santé

Une complémentaire santé coûterait en moyenne autour de 650 euros par an, selon une étude IPAP diffusée par les comparateurs Assurland et Mutuelleland en janvier 2012. Mais dans la réalité, les formules de protection complémentaire santé varient de 350 euros à plus de 1 200 euros, des plus économiques aux plus performantes.

Les facteurs déterminants les tarifs de complémentaire santé

La tarification d’une complémentaire santé dépend de plusieurs facteurs, dont :

  • Le niveau de remboursement choisi pour le ticket modérateur, c’est-à-dire la différence entre la totalité des frais réels et la part couverte par l’Assurance Maladie. Cela peut varier de 100% à 400%. Le passage au-delà de 100% est certes, surprenant, mais ils permettent d’englober les dépassements d’honoraires non pris en charge par la Sécurité Sociale, qui ne se base que sur le tarif de référence des pratiques médicales.
  • Le niveau de garantie et des options choisies (renforcement optique, dentaire, prise en charge de certaines pratiques de médecines alternatives…).
  • La zone géographique : en Île de France par exemple, certains actes coûtent le double qu’en province…
  • Les frais de gestion de la complémentaire santé : depuis le 1e janvier 2012, les acteurs des complémentaires santé (sociétés d’assurance, mutuelles, instituts de prévoyance…) doivent privilégier la transparence. Ainsi, ils sont obligés de rendre compte aux assurés et aux adhérents le montant et la composition des frais de gestion et d’acquisition de l’organisme, selon les garanties et les options destinées au remboursement des pratiques.