Pierre Moscovici : Bientôt une réunion sur la question du droit d’option des frontaliers

Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici a finalement annoncé qu’il va organiser prochainement une réunion avec tous les parlementaires concernés par le droit d’option. Cette déclaration fait suite aux interpellations pressantes des députés, au sujet de l’Assurance Maladie et du droit d’option des frontaliers.

Cette question sur le droit d’option est en effet très délicate. Elle laisse le choix aux travailleurs frontaliers de la cotisation pour leur couverture maladie. Etant lui-même un député sortant de la 4ème circonscription du Doubs, une zone concernée par cette question, le ministre de l’Economie et des Finances ne semble pas indifférent face à cette problématique. C’est ainsi qu’il a proposé d’organiser prochainement une réunion avec tous les parlementaires concernés par cette question, à la demande de plusieurs députés du Doubs, du Haut Rhin, de l’Ain, selon Pleinair.net

Pierre Moscovici  Bientôt une réunion sur la question du droit d’option des frontaliersLa réversibilité du droit d’option au cœur de la discussion

Parallèlement, Etienne Blanc, député maire UMP de Divonne-les-Bains a interpellé de son côté Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires Sociales, sur les intentions du gouvernement quant à la reconduction du libre choix pour l’assurance maladie des frontaliers.

En effet, le problème de la réversibilité fait partie des problèmes relevés par le gouvernement à propose du droit d’option. « Le gouvernement considère en effet que du fait du droit social suisse et de l’âge moyen des travailleurs frontaliers, les dépenses de santé exposées par les frontaliers sont relativement maîtrisées. En revanche, au moment de la retraite, lorsque les frais de santé s’accroissent, les frontaliers retournent à la CMU (la Couverture Maladie Universelle de base, facilitant l’accès aux soins et le remboursement des soins à toute personne résidant en France). Une des solutions proposées consisterait à interdire cette réversibilité et à imposer aux frontaliers de rester assurés auprès d’une compagnie privée lorsqu’ils prennent leur retraite », selon ce député maire de Divonne-les-Bains, rapporté sur le site d’information LeMessager.fr.