L’Académie de Médecine compte mettre le sport sur ordonnance. En effet, le remboursement de la pratique de sport servirait à améliorer l’état de santé des Français. Ainsi, cela permet de réaliser des économies à l’Assurance Maladie.
Santé : les vertus du Sport
Les effets des activités sportives sont multiples. Depuis des années, on ne cesse de démontrer les vertus thérapeutiques de la pratique de sport par des études scientifiques. Le sport aurait le pouvoir de prévention de plusieurs maladies, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires… La pratique de sport réduit la pression artérielle, améliore la santé mentale, augmente l’espérance de vie… Bref, le sport épanouit l’individu.
Ainsi, l’Académie de Médecine souhaite dans le cadre de sa politique de prévention, « adopter de nouvelles dispositions réglementaires afin d’organiser la prise en charge de ce nouveau domaine d’activités par l’Assurance Maladie ».
Ces dispositions seront adoptées, en association avec les mutuelles et les assurances privées, selon le rapport de l’Académie de Médecine.
Du sport sur ordonnance
Une séance de sport au lieu d’un antidépresseur… Ce rapport de l’Académie de Médecine prône le remboursement des activités physiques et sportives par la sécurité sociale. Ce projet consiste en fait, à faire figurer l’activité sportive sur les ordonnances. Le sport sera prescrit « selon les règles de toute prescription médicamenteuse et être expliqué au patient avec la même rigueur ».
Economie de médicaments, grâce à la pratique de sport
L’Académie de Médecine estime notamment que le sport est bon pour la santé. C’est ce qui explique cette disposition. De plus, être en bonne santé permet d’économiser sur les médicaments.
Dans la pratique, la prescription du sport définit des exercices physiques bien précis, avec leur durée, ainsi que le cadre de leur pratique. Cette décision de l’Académie de Médecine coïnciderait justement avec le lancement d’un programme intitulé « Sport-Santé-Bien-être », par le gouvernement. Le mot d’ordre serait « le sport plutôt qu’une longue liste de médicaments ».